Édition du mardi 11 février 2014
Les communes touchées par la pollution au fioul toucheront des aides
C’est une annonce qui rassuré des dizaines d’élus du littoral Atlantique : en visite hier à Guidel, dans le Morbihan, le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, a annoncé que les communes dont les plages ont été souillées par des boulettes de fioul depuis le 8 février « auront accès aux fonds de Polmar », même si le plan Polmar n’est pas déclenché.
C’est tout le sud de la Bretagne, jusqu’à la Vendée, en passant par la Loire-Atlantique, qui ont vu s’échouer sur les plages des galettes d’hydrocarbure, pendant et après la tempête, obligeant de nombreux maires à fermer les plages. Selon la préfecture du Morbihan, « 3 % du littoral sont touchés ». À Carnac par exemple, pendant le week-end, les services municipaux ont ramassé 4 tonnes de ces plaques visqueuses, qui ne doivent être manipulées qu’avec un équipement spécial de protection.
Pour les maires concernés, pas question de payer les frais de cette pollution : Michèle Quellard, maire du Croisic, a été la première à porter plainte vendredi, et elle a été rejointe depuis par d’autres élus. Cette pollution « vient de la mer, explique Michèle Quellard, ce n'est pas la responsabilité de la commune, on va donc demander avec insistance un dédommagement ». Le ministre a, semble-t-il, entendu les maires.
Reste à savoir d’où vient cette pollution. Les boulettes – dont certaines font jusqu’à dix centimètres de diamètre – ont été identifiées comme étant constituées de fioul lourd, celui qui sert à la propulsion des navires. Beaucoup sont convaincus qu’il s’agit d’un bateau plus qu’indélicat qui aurait profité de la tempête pour se livrer à un dégazage sauvage. Cette hypothèse n’est pourtant pas, aux dires de Philippe Martin, celle qui est « privilégiée » aujourd’hui. Les autorités se dirigent plutôt vers l’hypothèse d’une épave qui aurait été remuée par « le tambour » de la tempête et aurait laissé échapper des tonnes de fioul. « Faisons confiance à l’analyse technique qui va être effectuée, a déclaré le ministre. Si c’est un dégazage, nous le dirons de la manière la plus claire. Ce qui compte maintenant, c’est d’être aux côtés des élus pour réparer. »
C’est tout le sud de la Bretagne, jusqu’à la Vendée, en passant par la Loire-Atlantique, qui ont vu s’échouer sur les plages des galettes d’hydrocarbure, pendant et après la tempête, obligeant de nombreux maires à fermer les plages. Selon la préfecture du Morbihan, « 3 % du littoral sont touchés ». À Carnac par exemple, pendant le week-end, les services municipaux ont ramassé 4 tonnes de ces plaques visqueuses, qui ne doivent être manipulées qu’avec un équipement spécial de protection.
Pour les maires concernés, pas question de payer les frais de cette pollution : Michèle Quellard, maire du Croisic, a été la première à porter plainte vendredi, et elle a été rejointe depuis par d’autres élus. Cette pollution « vient de la mer, explique Michèle Quellard, ce n'est pas la responsabilité de la commune, on va donc demander avec insistance un dédommagement ». Le ministre a, semble-t-il, entendu les maires.
Reste à savoir d’où vient cette pollution. Les boulettes – dont certaines font jusqu’à dix centimètres de diamètre – ont été identifiées comme étant constituées de fioul lourd, celui qui sert à la propulsion des navires. Beaucoup sont convaincus qu’il s’agit d’un bateau plus qu’indélicat qui aurait profité de la tempête pour se livrer à un dégazage sauvage. Cette hypothèse n’est pourtant pas, aux dires de Philippe Martin, celle qui est « privilégiée » aujourd’hui. Les autorités se dirigent plutôt vers l’hypothèse d’une épave qui aurait été remuée par « le tambour » de la tempête et aurait laissé échapper des tonnes de fioul. « Faisons confiance à l’analyse technique qui va être effectuée, a déclaré le ministre. Si c’est un dégazage, nous le dirons de la manière la plus claire. Ce qui compte maintenant, c’est d’être aux côtés des élus pour réparer. »
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